La gestion autonome des médicaments

Madame Robert ne prend plus de médicament depuis 36 lunes et j'en suis heureuse pour elle.  Je rêve du jour ou ce sera aussi mon cas mais je ne me sens pas prête à m'en passer pour l'instant. Or, en attendant de faire assez confiance au fragile équilibre que je retrouve tranquillement depuis un épisode noir foncé de ma vie, j'essaie de pratiquer la gestion autonome de la médication, une pratique basé sur la compréhension du fonctionnement et des effets de la médication sur tous les aspects de la vie d'une personne.

Qui, en effet, est mieux placé que moi pour évaluer l'effet des médicaments sur ma vie et savoir, justement, de quel effet j'ai besoin?  Mon psy?  Le troisième que je vois en six mois, qui se base sur ce que l'autre à écrit, après que je l'ai vu trois fois, et qui se basait aussi en partie sur ce que le premier avait écrit?  Un peu certes, il a quand même une base de connaissance que je n'ai peut être pas.  Mais la première personne que j'écoute, c'est moi, et il comprends.  Parce que c'est avec moi que je vis, c'est mes blessures à l'âme que je ressens quand je souffre et c'est ma vie que je détestais il y a un an et que j'aime de plus en plus, avec le temps, entre autre grâce aux médicaments.

On dira ben ce qu'on voudra, desfois, des pilules, c'est nécessaires.


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